AristoteAristote (384-322 av. J.C.) fut un des premiers philosophes à traiter profondément de nombreux sujet qui plus tard fait partie de la psychologie. Dans ses écrits il parle de la mémoire, la sensation, le sommeil, le rêve, l’apprentissage et la vieillesse. Il croyait que si on analysait suffisamment des manifestations individuelles d’un principe ou d’un phénomène on finirait par en déduire l’essence. La philosophie d’Aristote a permis de démontrer les difficultés que les gens éprouvent lorsqu’on essaie de séparer le rationalisme et l’empirisme. Aristote croit que toute connaissance existe indépendamment de la nature et que la nature et la connaissance sont inséparables. Il voulait étudier toute chose physique et ainsi apprendre leur fonction. L’entéléchie est une raison d’être. L’entéléchie
conserve à un objet son mouvement ou son développement dans la direction prévue jusqu’à tant qu’il ait atteint son plein potentiel. Pour Aristote, la nature est caractérisée par le changement ainsi que le mouvement produit lorsque les objets se transforment lentement leur potentiel. |
C'est-à-dire que les objets vont se diriger vers leur cause finale, ou raison d’être constitue l’essence de toute chose. Il croyait que toute chose naturelle a une fonction intrinsèque. Aristote développe une hiérarchie des âmes qui constitue le principe qui donna la vie, toute chose vivante en contient une. Il existe trois types d’âme : l’âme végétative : se trouve dans tous les plantes et permet la croissance, l’assimilation de la nourriture ainsi que la reproduction. L’âme sensitive : propre aux animaux permet des fonctions végétatives, et permet de voir l’environnement et réagir a celle-ci, il
expérimente aussi le plaisir et la douleur et avait une mémoire. L’âme rationnelle : propre aux humains à toutes les fonctions des deux autres âmes, ainsi que la pensée rationnelle. Pour Aristote, tout système sensoriel apportait à l’environnement une information isolée, qui en soi n’était pas utile. Le souvenir pour Aristote permet de se rappeler spontanément de quelque chose. L’évocation permet de rechercher mentalement une expérience passée. La loi de la contiguïté décrit que lorsqu’on pense à quelque chose on à tendance à penser aux choses qu’on a vécues en lien avec cette chose. La loi de la similarité indique que lorsqu’on pense à quelque chose ont a tendance a pensé a des choses semblables. La loi des contraires décrits que lorsqu'on pense à quelque chose ont a aussi tendance à penser à cette chose oppose. La loi de la fréquence décrit que plus la simultanéité des expériences vécues se répète plus l’association devient forte. Ses lois d’association constituent le fondement de la théorie de l’apprentissage pendant plus de 2000 ans. En ce qui concerne l’imagination et le rêve, Aristote dit que la perception d’une sensation va entrainer des images qui vont duré plus longtemps que la stimulation qui les produits. Pendant le sommeil les événements à l’intérieur et l’extérieur du corps peuvent stimuler des images du passé. De plus, les raisons que nos images semblent souvent bizarres lors d’un rêve sont que durant le sommeil, les images ne sont pas organisées par la raison, pendant l’éveil nos images sont coordonnées avec la stimulation sensorielle continue ou régie. Aristote croyait que les rêves pouvaient prédire des événements futurs dans un domaine particulier. Selon Aristote le bonheur dépend sur le fait de faire ce qui nous permet naturels, car ceci permet d’accomplir sa raison d’être. L’être humain, selon lui, est caractérise par la nutrition, la sensation, la reproduction et le mouvement. Le comportement humain est motivé par des états internes tels que la faim, l’excitation sexuelle, la soif ou le désir de confort physique. (Pour plus d'information consultée Hergenhahn, chapitre 2, p.45-52.) |